Construction d'un petit circuit en Z
pour mettre dans la vitrine du salon

Tout d'abord le plan des voies est fait in-situ. Les voies ne seront pas dé-travelées, tant-pis pour le réalisme! La rivière est sommairement figurée au crayon.

Je n'ai pas trouvé assez de voies avec le rayon minimal de 145 mm et ai du compléter par des coupons en 200 mm. Les sorties de courbes sont meilleures mais l'espace est compté!
Premier essai satisfaisant! Les hauteurs permettent le passage sous le pont visible sans pour autant générer des rampes inacceptables. Le petit tombereau est bien utile pour vérifier cela.

Le polystyrène extrudé est solide, il est aussi assez difficile à travailler une fois en place. Pour les reliefs négatifs, une couche de polystyrène expansé lui est adjointe...

Puis une deuxième dans l'autre direction pour obtenir une meilleure tenue lors des futures découpes.

Les courbes sont reprises à la règle en plomb (souvenir de ma seconde technique au Lycée en 1982-83)... d'où l'importance de prendre soin de ses affaires!

Puis reproduites sur du carton avant d'être découpées. Elles renforceront principalement la voie en rampe.

Le petit wagon a permis de découvrir un défaut d'éclissage qui eût été très gênant dès cette étape!
Les portails provisoires des tunnels, le calage de la voie (en hauteur) sont là, même une partie du relief commence à poindre!

Relief qui a tôt fait de s'étoffer!
En Z, la moindre couche de polystyrène correspond déjà à une belle hauteur!

Un saut de mouton est aménagé pour le passage supérieur dont la voie a été tordue à la main en forme de "S" (Méthode AF pour l'aiguillage multiple décrit sur ptitrain qui permet de compenser les allongements des rails).

Premières ébauches pour le pont au dessus de la rivière sur du polystyrène d'isolation murale intérieure. La feuille est coupée en deux et repliée sur elle-même pour faire une double découpe en une seule fois. Une triple épaisseur eût été préférable pour faire les 1,5 cm d'épaisseur requis par la voie, dès la réalisation du pont.

Le pont est ajusté, mis en place, puis tordu en utilisant une cale de polystyrène, une autre en bois et trois serre-joints, il devient un pont courbe. Le tout est préalablement généreusement encollé et laissé à sécher une nuit durant.

Le petit pont est droit, quant au franchissement de la rivière, on reviendra dessus plus tard!

Faute de grives, on mange des merles! Un vague aspect de pierre est donné. Il aurait été préférable de travailler sous la loupe! Vu de (très) loin, c'est acceptable!

L'une des voitures franchit le tunnel sous la voie sur sa route de carton!

Le module prend forme. Un pare-avalanche est réalisé dans la feuille de polystyrène de cinq millimètres. Dans ces épaisseurs la découpe est aisée!

Le relief est quasiment structurellement fini. Une route serpente à flanc de colline.

Gros plan sur le pare-avalanche et sur la route. La falaise présente une structure pour le moins sommaire! Nous verrons a posteriori que le "choix" de positionner les morceaux à la verticale donne un aspect plus réaliste in fine. [Un positionnement horizontal serait possible mais il faudrait alterner des couches de hauteurs variables comme dans la réalité: calcaires]

Le carton a permis de boucher les trous là ou le polystyrène se fut révélé trop épais (la voie passe en dessous). La mixture liquide enduit+colle blanche+eau est prête. Elle a déjà été testée sur le micromodule HOe.

Les mouchoirs seront la couverture du polystyrène. Ils en effaceront ses arêtes et ses billes. Je les ai trouve par paquet "familial" à bas prix... Du papier toilette blanc et assez épais aurait pu tout aussi bien convenir. L'essuie tout n'est pas mal non plus mais les feuilles doivent être coupées en deux car elles sont un peu trop grande pour être utilisées facilement dans cette application.

La partie droite est la première à être traitée. Trois épaisseurs de mouchoirs suffisent à faire disparaître l'essentiel de la contribution du polystyrène sous-jacent.

Après séchage, il est temps d'attaquer l'autre coté! Ce dernier comporte deux types de reliefs très différents: la falaise, où il faut atténuer les angles tout en ne les effaçant pas et la colline où les bordures des plaques de cinq millimètres doivent, si possible, disparaître.

La mixture est préparée de nouveau. Il faut qu'elle soit assez liquide pour que le pinceau ne colle pas au mouchoir. Cette photo nous donne un ordre de grandeur du ratio enduit/colle avant l'ajout d'eau. Noter que l'on peut aussi colorer le mélange.

Le pinceau est utilisé en frottant mais surtout en tamponnant. Il convient de commencer a-minima par un bord, sinon tous, pour éviter les déplacements intempestifs du mouchoir.

L'entièreté du relief est traitée. Astuce: au fond, la pente raide et droite supportera deux conduites forcées... qui justifieront la rivière sans nécessiter la réalisation d'une cascade, exercice toujours très difficile en modélisme!

A droite... Ça va! L'aspect général est acceptable. Il n'y a pas de fracture inadmissible du relief ni de grosse bévue qui saute aux yeux (en tous cas... aux miens!).

A gauche, non! Que dire d'un pare-avalanche sans objet? On verra après, mais, pour sûr, il faudra traiter la chose!

Le pont va décidément devoir être poncé au moins partiellement et repris! Hors trois heures dédiées à l'achat du matériel, et hors temps de séchage, nous en sommes à six heures de passées sur ce module pour le moment.

Reprise du travail!
La première chose à faire est de s'occuper du relief manquant qui justifierait un pare-avalanche.
Faute de mieux, j'opte pour un pic qui choque un peu avec le relief bien plat du second plan, mais, d'un autre côté, qui peut justifier quelques scénettes ultérieures (voiture garée avec des passagers qui observent le pic, "gare du pic", grimpeurs, grilles de protection antichute de pierres, etc.).
Le relief est réalisé à partir de chutes de polystyrène, collées, qui en forment l'architecture générale.

Le mélange habituel vient coller les mouchoirs qui épousent la forme générale. Le résultat me parait acceptable, hors le fait que le pic est plus haut que la colline située derrière et qu'il faudra peut être ré-hausser localement.

Alain Fraval, le génial concepteur de la ReFeRe, s'étonne de l'absence d'accès aux voies dans les tunnels, telle que non visible sur les 29 premières photos. En fait, il n'en est rien... ou presque! Ici, c'est un trou avec quelques maigres piliers!

Là, c'est carrément ouvert sur toute la ligne, ou plutôt, sur les deux lignes! C'est aussi là que l'alimentation se fait. Il est toujours bon de pouvoir intervenir sur cette dernière! Il est d'ailleurs possible que je la double vers la voie supérieure pour améliorer la prise de courant.

Là, par contre, c'est nettement moins bon! Ce sont vingt centimètres quasi sans accès... J'ai bien prévu une ouverture sur le côté droit, qui permet d'accéder facilement à la voie de droite... mais j'ai oublié qu'en Z les dimensions étaient plus petites et mes mains n'atteignent pas la deuxième voie... Il n'y a pas de problème pour le moment mais il faudra certainement prévoir une ouverture supplémentaire, ou éliminer un des piliers intérieurs maintenant que le relief est solidaire de sa couverture en mouchoirs collés et plâtrés.

Noter les voies encore recouvertes de plâtre. Ce dernier sera éliminé soit avec l'ongle, soit avec un petit morceau de bois pour ne pas rayer les rails et éviter ainsi un encrassement trop rapide.

Le lit de la rivière est complètement recouvert de colle à polystyrène. Cette dernière se comporte comme de l'enduit, c'est à dire avec peu de retrait. La quasi-absence de fissures permettra d'en colorer le fond en toute sérénité avant de faire couler la résine.

Le fond de la "vallée" sera occupé par l'usine électrique... qu'il va falloir dimensionner en fonction de l'emplacement étriqué disponible.

Dans un premier temps, l'usine est découpée dans la feuille de polystyrène de cinq millimètres d'épaisseur. Si cela se révèle d'un rendu inacceptable nous recommencerons avec du carton!

Les conduites forcées sont découpées dans une tige en bois. Des pailles en plastique auraient tout aussi bien pu faire l'affaire!

Faute de place en amont des conduites, la seule solution est de les faire venir à travers un bloc de béton qui permet de faire l'impasse sur la provenance de l'eau! Les supports sont découpés dans le polystyrène et les conduites pressées sur ceux-ci...

Le montage "à blanc" sur la planche à découper permet de bien préparer les encoches dans le bloc de béton et d'affirmer, sur les supports, les formes arrondies qui enserrent la conduite et évitent à celle-ci de bouger dans le temps, sous l'effet des vibrations.

La mise en place des conduites s'avère rude! Les différents éléments refusent soit de s'aligner correctement, soit de ne pas glisser par gravité, soit de ne pas coller à mes doigts qui, très vite, sont couverts de colle! Ça finit par tenir et je me contente de poser le gabarit de la salle des machines pour voir. Il faudra certainement passer au carton et emprunter quelques formes tirées de la réalité!

Le relief est quasiment terminé, sauf si on considère une reprise de la colline proche du pic, et je m'autorise une petite circulation du Schienenbus, ou plutôt de l'autobustrain comme dit mon fils François de quatre ans et demi!

Nous en sommes maintenant à huit heures de travail. Ceci pour encourager celles et ceux qui hésiteraient à se lancer dans quelque chose de simple comme ce module!

Si, sur la photo précédente, le Schienenbus est écrasé par l'imposant pic, il est parfaitement à son aise sur le petit pont courbe. Un important travail de nettoyage des voies m'attend... mais je ne le ferai qu'avec une loupe vissée sur le front!

Je me lâche pour le plaisir et "mitraille" gentiment le petit huit!

La rivière et le pare-avalanche sont maintenant justifiés, pour ce dernier, aux remarques précédentes près! Un essai a été réalisé avec du polystyrène découpé finement pour faire un petit pont sur l'embranchement de la rivière. Une reprise avec du carton semble dès à présent indispensable. Il me faut aussi faire un autre pont sur la rivière, vers les champs et probablement prévoir un passage à niveau vers la gare! A l'arrière, bien que non visible, la zone de la halte a progressé. Toutefois, les entrées des tunnels restent à faire ou à acheter. Je pense découper les entrées dans du carton, puis recouvrir d'enduit et marquer les pierres comme pour le pont courbe. Cela va surtout dépendre du temps et de mon courage !

Misère? Non pas vraiment! Disons qu'il n'est point nécessaire de s'encombrer d'un tas d'artéfacts pour tenter de mettre un brin de couleur...
C'est l'action du moment!

La petite famille vient de partir!
Mon petit répit vient de ce qu'il fait un tantinet frisquet dehors et que mon début de rhume justifiait que je reste à la maison pendant que ma chère et tendre emmenait des enfants sur les marchés de Noël avoisinants! Seule Camille, ma fille de dix ans, a compris mes intentions réelles!
En quelques minutes, disons une trentaine, une couche de base permet de donner un semblant d'essentiel à l'ensemble. Les reliefs s'accentuent.

Si le vert n'est pas convainquant, le gris et le noir semblent pour le moment me donner raison. Je suis toujours méfiant car après séchage il y a parfois des écarts de couleur notables. Ici une vue de la partie gauche avec le pic rocheux, le pare-avalanche, la colline, la route du bas (à compléter puisqu'il faudra prévoir un accès à l'usine hydro-électrique), celle du haut et les conduites forcées.

Coté droit, la rivière prend un poil de couleur. Par contre je suis un peu sec pour la couleur des champs étagés! Le saut de mouton a reçu une couleur gris foncé qui est celle que j'ai connu, enfant, lorsque pour aller de Buire-cité à Neuves-Maisons nous passions avec ma grand-mère ou ma tante par un long souterrain désaffecté du dépôt d'Hirson. J'en ai longtemps eu des frayeurs! A l'époque, une voie était encore utilisée sur la ligne La Capelle-Hirson.

Le vieillissement du pont serait acceptable s'il ne restait quelques corrections à apporter à l'ensemble. Le papier de verre utilisé la dernière fois a cependant effacé beaucoup de défauts majeurs. Les jointures sont à reprendre par une couleur adéquate... à moins d'envisager un brin de verdure pour cacher la misère!

Sur cette vue générale inédite, l'on découvre le "S" du saut de mouton ainsi que l'aspect général de la roche qui constitue le pic et la falaise. A part le rocher sur le pare-avalanche qui est beaucoup trop foncé, le reste "passe"!

Malgré des voies transformées en miroirs, il y a toujours des problèmes de prise de courant. Les roues de la motrice sont encrassées. La question est posée sur la liste Ptitrain qui propose diverses solutions. Je prends donc une voie intermédiaire: nettoyage à l'aide d'un cure-pipe imbibé. Le résultat confirme l'hypothèse initiale, à savoir l'encrassement des roues et des prises de courant.

Je viens de retailler un peu les bords du module pour le faire entrer dans la vitrine...

La phrase: "La réalisation en est contrariée par la présence de mon épouse et de mon fils... pour lesquels elle doit rester une surprise. Seule ma fille Camille sait... et, pour une fois, tient bien le secret!" n'a plus lieu d'être! Toutefois, à l'heure qu'il est, personne ne s'est aperçu de l'arrivée du module dans la vitrine!

Pour les nombreux travaux encore à mener dessus, le module est ressorti. Il est léger, ceci ne pose donc pas de problème, sinon celui de relocaliser les livres qui occupaient la place qui lui est maintenant dévolue!
Le mélange de colle blanche, eau et liquide vaisselle est généreusement appliqué au pinceau. Le ballast est étalé au doigt,...

Le ballast est alors retravaillé au pinceau généreusement imbibé du mélange collant. L'excès est ensuite éliminé. Il faudra de nouveau nettoyer le plan de roulement et les flans des rails!

La patience n'est pas toujours récompensée! Ici, j'ai laissé sécher trop longtemps... et je le paye cher.., en temps passé!
Les grains de ballast collés sur les flancs des rails sont enlevés à l'aide d'un cure-dent métallique (instrument de dentiste vendu au cours des salons de modélisme ici bas!)
Comme le travail est lent, je me décide de racler avec la pointe... et je casse nombre de tirefonds. J'arrête là le massacre...

Le ballast est alors éliminé à l’aide d’un cure-dents en bois (moins agressif pour la voie). Il en faudra pas mal car leur usure est rapide!

La voie a été noyée dans la colle à polystyrène, laquelle a occupe la plupart des interstices entre les traverses la ou son dosage avait été un peu trop généreux… la pose du ballast n’est pas homogène et par endroit ce dernier fait défaut et laisse entrevoir des zones claires.
Plutôt que de refaire le monde, il est plus simple de préparer un mélange de peinture foncé, presque noir.

Cette teinte est appliquée au pinceau en veillant à bien boucher chacun des trous… la répulsion hydraulique (la plupart des matériaux employés sont hydrophobes) impose de faire très attention à cet aspect des choses!

On gagne nettement en réalisme, d’autant plus que cette méthode permet de déborder de chaque côté de la voie, là où l’on ne trouve pas de ballast (sauf quelques cailloux) mais plutôt des gravillons issus en partie d’icelui.

Sur cette photo le ballast n’a pas encore été traite de la sorte, on voit ressortir la colle par endroit.
Qui plus est, la partie droite a été traitée avec la méthode d’André Gay qui conseille l’utilisation de la gomme à daim pour nettoyer les rails. On observe sans difficulté sur cette photo l’oxydation à gauche et la brillance à droite… le Schienenbus l’observe aussi, sa prise de courant est excellente depuis ce traitement!

Moi, le ballast, je m’en moque ! Je veux jouer au train (Il a raison le bougre!)! Le reste du ballast attendra … comme la suite du décor d’ailleurs !

J’ai acquis deux maisons. La première trouve de suite sa fonction, celle de la petite gare dont j’avais besoin.
Pour la deuxième, les choses sont moins simples ! Elle paraissait plus petite mais est loin de l’être… résultat, elle s’oppose à la stratégie de Jacques Le Plat ( Bons Baisers de Ferbach ) qui conseille à juste titre (cf. le micro HOe) de jouer sur les dimensions pour donner des impressions de profondeur. Ici cette maison risque fort de fausser cet objectif.
Quoiqu’il en soit, construire en Z est un vrai plaisir ! En deux temps, trois mouvements, les maisons ont été montées. Qui plus est, l’ensemble des parois peuvent être maintenues d’une seule main pendant le collage.
L’appentis de la grande maison est détourné de sa vocation première… il servira d’abribus sur le parking supérieur!
Les toits sont amovibles!

Mes yeux ne sont plus aussi bons qu’il y a quelques années… la loupe frontale binoculaire est bien utile pour passer à l’électricité !

Mon vieux fidèle… un fer à souder JBC de 30W acheté en 1988. Je l'utilise à toutes les sauces!

Ici il s’agit de souder des ampoules basse tension Ikea (section « restes à écouler » ; vendues 20 centimes la boite de cinq!) qui conviennent parfaitement à l’usage que je veux en faire : éclairer les bâtiments sans chauffer!

La vision de haut, particulièrement avec le regard perçant du sioux doublé du joueur de rugby, comme en témoigne la tenue, doit aussi être considérée dans les paramètres de création d'un module! Les commentaires générés à cette occasion peuvent occasionner un surcroit de travail!

La mise en œuvre d'éléments du décor est un travail de fond qui est régi usuellement par les règles de l’esthétique et du réalisme. Tout ceci est parfaitement illustré ici!

Le bâtiment de la gare est implanté. Il a été fixé au support à l'aide de colle à bois, ce qui permet de le maintenir tout en garantissant une extraction facile si besoin est. Une petite lampe se trouve à l'intérieur dont les fils d'alimentation traversent le polystyrène. Le toit est amovible. Les toilettes (appentis) ne sont pas encore fixées pour permettre une éventuelle reprise (par exemple faire ouvrir la porte à un personnage et donner ainsi un chouia de vie à l'ensemble).

Mimo, quand tu nous tiens! Les fils d'alimentation avaient une vilaine tendance à se balader... Non pas que ceci me soit devenu insupportable, mais le risque d'arracher quelque chose, en particulier la soudure sous les rails, m'a convaincu de trouver une solution, au moins intermédiaire... Quelques bouts de papier assez rigide et un peu de colle à bois suffisent pour cela!

Etape suivante... regardons de près! Les conduites forcées débarquent dans une usine... Oui ! Mais laquelle ?
La première tentative avec du polystyrène de cinq millimètre n'a pas été très convaincante. Cherchons donc une autre solution! Une recherche sur internet pour de petites usines à "claper" donne de bien belles photos... mais peu de résultats directement utilisables!...

... Puisque je ne trouve pas... je vais essayer de faire moi même!
Il faut de grandes baies vitrées sur la face visible, une porte d'accès assez grande pour apporter le matériel et qui soit du coté accessible (i.e. coté falaise), un toit en pente (cela ne parait pas comme ça... mais il arrive qu'on oublie d'augmenter les côtes pour faire cela... ca ne m'est jamais arrivé mais c'est du vécu!)...
Quel outil utiliser?
En ce qui me concerne la réponse est immédiate : comme pour le locotracteur maison et plus précisément ici , Excel s'impose!
Bref voila une ébauche d'usine hydro-électrique qui tient à peu près la route.

Les arêtes sont aménagées avec des rabats qui permettent la fixation... hélas une main ne suffit pas à tout bien maintenir! Il faudra sans doute procéder par morceaux lors de la réalisation finale. Pour un usage comme gabarit ceci est toutefois satisfaisant.

Deux gabarits sont produits avec des dimensions différentes pour identifier ce qui passe le mieux, aussi bien en fonction de l'espace disponible que de l'aspect général... tout en essayant de respecter les "règles" de Jacques le Plat ( Bons Baisers de Ferbach )!

Voici une vue d'ensemble que j'ai eu le malheur de prendre de biais... la retravailler pour la faire entrer dans un cadre rectangulaire lui a fait perdre beaucoup de sa netteté... sans compter qu'elle était un peu sous-exposée... mais n'en ayant pas d'autre sous le coude à l'instant, il faudra bien s'en contenter!

Les entrées des tunnels ne sont pas faites et je ne parviens pas à trouver mon bonheur dans les produits du commerce... il ne reste qu'une solution: copier!
J'ai bien un modèle d'entrée de tunnel mais l'échelle n'y est pas. La bague d'un biberon fournit une forme assez similaire et sera un bon guide dans cet ouvrage!

Il faudra sans doute ajuster lors de la mise en place de l'enduit (Vraisemblablement de la colle à polystyrène) mais grosso modo le but est atteint. La forme est calée le temps que la colle prenne.

C'est reparti pour une révision du décor... Cette fois des routes apparaissent! François s'essaie à juste titre à ce jeu sans endommager le reste du module (il est très précautionneux), aussi je le laisse faire...

Après quelques essais, le résultat requis est atteint! Ce n'est pas nécessairement la version finale en ce qui me concerne! ;-)

Soyez patients... la suite arrive! Il reste pas mal de décor à réaliser dont la rivière et la végétation, d'autres bâtiments, ainsi qu’à mettre en œuvre de quelques personnages pour donner un peu de vie à l'ensemble!